Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni

Si l’aventure et l’exploration sont votre passion, plongez dans un voyage inoubliable en plein cœur de la Bolivie en visitant la Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni (en espagnol : Reserva de Biosfera Estación Biológica del Beni), une zone protégée riche en biodiversité, en traditions culturelles et en paysages impressionnants. Ce guide vous conduira sur le chemin d’une expérience qui changera votre perspective sur la nature bolivienne, avec des indications sur sa faune, sa flore, ses attractions touristiques et les meilleures activités à réaliser dans la réserve.

Introduction à la Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni

Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni

Emplacement géographique

Située dans le sud-ouest du département de Beni, englobant les territoires des provinces du Général José Ballivian et de Yacuma en Bolivie. Cette zone protégée comprend les municipalités de San Borja et Santa Ana de Yacuma, qui font partie de la région nord du pays. Les coordonnées géographiques du quadrant de référence sont approximativement 14° 30′ 9,71″ de latitude Sud ; 66° 38′ 56,193″ de longitude Ouest à 14° 49′ 15,97″ de latitude Sud ; 65° 55′ 12,903″ de longitude Ouest.

Histoire de la Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni

Créée le 5 octobre 1982, par le décret suprême n° 19191, la Station Biologique du Beni a reçu en octobre 1986 la reconnaissance de l’UNESCO en tant que Réserve de la Biosphère, en reconnaissant son importance pour la conservation de la biodiversité mondiale, et a également reçu, par le gouvernement bolivien, la déclaration "Zone assainie" par la résolution administrative RSS n° 013/99 de l’INRA, déterminant sa superficie finale à 135,011 hectares, avec une délimitation de ses frontières.

La création de cette réserve vise principalement à protéger la flore, la faune et les ressources en eau de la région. Pour y parvenir, des recherches approfondies ont été menées, identifiant et cataloguant les espèces présentes dans la région.

La Réserve de Biosphère du Beni est classée comme une Réserve de la Biosphère, ce qui équivaut à une Zone Naturelle de Gestion Intégrée. Cette catégorie de gestion renforce l’engagement en faveur de la conservation et de la gestion intégrale de ses ressources naturelles, promouvant ainsi leur préservation et leur utilisation durable.

Au fil du temps, cette zone protégée a joué un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité locale et a été un refuge pour diverses espèces de plantes et d’animaux, ce qui en fait un véritable trésor naturel au cœur de la Bolivie.

Superficie protégée

Elle couvre une superficie de 135,000 hectares, conformément au décret de création. Cette valeur a été confirmée et mise à jour avec des informations provenant des archives numériques du SIG (Système d’Information Géographique), indiquant une légère extension de 135,011 hectares.

Objectifs de la Réserve

  1. Protection de la flore et de la faune : la réserve a pour objectif principal de préserver la diversité des espèces de plantes et d’animaux présentes dans la région. Cela implique de garantir la conservation de leurs habitats naturels et de minimiser les menaces qui pourraient affecter leur survie.
  2. Conservation des ressources en eau : les étendues d’eau, telles que les rivières, les lacs et les zones humides, sont essentielles pour l’équilibre des écosystèmes et le maintien de la biodiversité. La réserve s’engage à préserver ces ressources en eau et à assurer leur utilisation durable.
  3. Recherche et études : la réserve encourage la réalisation de recherches scientifiques pour mieux comprendre les écosystèmes présents, les espèces qui les habitent et les processus naturels qui s’y déroulent. Ces études permettent de prendre des décisions éclairées concernant leur gestion et leur préservation.
  4. Identification et catalogage des espèces : un aspect crucial de la conservation est l’identification et le catalogage de toutes les espèces présentes dans la réserve. Cette connaissance est essentielle pour surveiller leur état de conservation et prendre des mesures appropriées pour leur protection.

Géographie

Géomorphologie

Elle fait partie de la province géomorphologique de la Plaine du Chaco-Bénien en Bolivie. Sur le plan géomorphologique, cette réserve est composée d’une variété de paysages, notamment :

  1. Plaines inondables : Ce sont des zones de terrain plat et bas qui sont périodiquement inondées en raison de la présence de rivières et de lacs. Ces plaines sont essentielles pour la régulation de l’eau et fournissent des habitats importants pour diverses espèces de flore et de faune aquatiques.
  2. Zones marécageuses : Il s’agit de zones de terrain bas et inondé, caractérisées par la présence de sols humides et marécageux. Ces zones marécageuses abritent une riche biodiversité d’espèces adaptées aux milieux aquatiques et sont essentielles pour la conservation des zones humides.
  3. Plateaux : Ils représentent des zones surélevées par rapport aux plaines inondables et aux zones marécageuses. Ces plateaux peuvent offrir des habitats différents et plus secs qui abritent souvent une diversité de flore et de faune adaptées à des conditions moins inondées.

La variété de paysages géomorphologiques dans la Réserve de Biosphère Station Biologique du Beni contribue à sa riche biodiversité en offrant une large gamme d’habitats pour différentes espèces de plantes et d’animaux. De plus, la présence de zones humides et de rivières revêt une importance particulière pour le maintien de l’équilibre écologique et le fonctionnement des écosystèmes de la région.

Climat

Elle présente un climat tropical humide et chaud, caractérisé par des températures moyennes annuelles comprises entre 22 °C et 27 °C. Les précipitations annuelles moyennes varient considérablement, s’échelonnant entre 1 100 mm et 5 500 mm.

La réserve se trouve dans une zone de transition ou d’écotone entre les savanes et les forêts amazoniennes. Dans cette région, les températures moyennes annuelles sont plus élevées, généralement entre 24 °C et 28 °C. Les précipitations sont également plus abondantes dans cet écosystème, avec des valeurs pouvant dépasser les 7 000 mm annuels.

Le secteur de la municipalité de Santa Ana, qui fait partie de la réserve, connaît des mois plus chauds d’août à mars. En revanche, les mois les plus froids dans cette région sont de mai à juin.

Hydrographie

Elle fait partie du bassin versant de la macrocuvette de l’Amazone, l’un des principaux bassins hydrographiques d’Amérique du Sud et l’un des plus importants au monde. Cette macro-région couvre une vaste zone comprenant plusieurs pays d’Amérique du Sud et est dominée par le système fluvial de l’Amazone et de ses affluents.

Au sein du bassin versant de l’Amazone, la réserve se trouve également dans le sous-bassin des rivières Yacuma et Matos. Ces rivières sont des affluents importants de la rivière Beni, qui à son tour est un affluent majeur de la rivière Mamoré, laquelle se joint finalement à la rivière Madeira, l’un des principaux affluents de l’Amazone.

Biodiversité de la Réserve

Écorégions

Elle englobe deux écorégions distinctes et trois sous-écorégions caractérisées par leurs paysages et leurs caractéristiques écologiques uniques :

  1. Écorégion de la Forêt du Sud-Ouest de l’Amazonie : elle est un élément important de l’Amazonie et se caractérise par ses forêts tropicales denses et une biodiversité exceptionnelle. Dans la Réserve, cette écorégion est divisée en deux sous-écorégions :
    1. Sous-écorégion des Forêts Amazoniennes Inondables : elle englobe des zones qui sont inondées de manière saisonnière ou périodique en raison de la présence de rivières et de lagunes. Ces forêts inondées sont des habitats critiques pour diverses espèces de flore et de faune adaptées aux fluctuations du niveau de l’eau.
    2. Sous-écorégion des Forêts Amazoniennes Préandines : cette sous-écorégion couvre des zones de transition entre la plaine amazonienne et les contreforts des Andes. Ici, les forêts présentent une diversité d’espèces, y compris des adaptations à différentes altitudes et microclimats.
  2. Écorégion des Savanes Inondables : caractérisée par de vastes étendues de savanes qui sont inondées saisonnièrement ou lors des crues des rivières et des lagunes. Ces savanes inondées sont des habitats essentiels pour la faune, notamment les oiseaux aquatiques et les espèces adaptées à cet environnement aquatique-temporaire.

Flore

Elle est l’habitat de nombreuses espèces végétales, avec un enregistrement d’au moins 815 espèces de plantes supérieures. On estime que le nombre total d’espèces pourrait atteindre jusqu’à 1 500 variétés différentes. La végétation de la réserve présente un mosaïque complexe de forêts, de zones humides et de savanes, offrant ainsi des habitats diversifiés pour une large gamme d’espèces végétales.

Parmi les espèces végétales remarquables présentes dans la réserve, on trouve :

  1. Mahogany (Swietenia macrophylla) : également connu sous le nom de caoba, c’est un majestueux arbre de grande taille au bois précieux.
  2. Palo María (Calophyllum brasiliense) : arbre natif de la région aux propriétés médicinales et au bois de qualité.
  3. Tajibo Morado (Tabebuia heptaphylla) : arbre à fleurs violettes, remarquable pour son attrait ornemental.
  4. Cuchi (Astronium sp.) : arbre caractéristique des forêts de la région, avec des propriétés médicinales et du bois utilisé en menuiserie.
  5. Palmier Pachiuva (Socratea exorrhiza) : palmier faisant partie des forêts marécageuses et jouant un rôle important dans l’écosystème.
  6. Jatata (Geonoma sp.) : genre de palmiers présents dans la région, offrant refuge et nourriture à diverses espèces animales.

Faune

Elle abrite différentes espèces animales, avec un enregistrement d’au moins 852 espèces animales identifiées jusqu’à présent. Parmi les espèces remarquables, on trouve :

  1. Fourmilier Géant (Priodontes maximus) : également connu sous le nom de tamanoir géant, c’est un mammifère de grande taille et une espèce en danger d’extinction.
  2. Singe Araignée (Ateles paniscus) : également connu sous le nom de singe-araignée, c’est une espèce de primate qui habite les forêts de la région.
  3. Howler (Alouatta seniculus) : singe hurleur de couleur sombre aux vocalisations distinctives que l’on trouve dans les forêts de la réserve.
  4. Jaguar (Phantera onca) : le jaguar est le plus grand félin d’Amérique et est une espèce emblématique de la faune de la réserve.
  5. Cerf des marais (Odocoileus dichotomus) : cerf qui habite les zones humides et les forêts inondables de la région.
  6. Engoulevent candicans (Caprimulgus candicans) : oiseau nocturne gravement menacé, soulignant ainsi l’importance de sa conservation.
  7. Harpy Eagle (Harpia harpyja) : un rapace considéré comme l’un des plus grands et des plus puissants au monde.
  8. Canard musqué (Cairina moschata) : oiseau aquatique que l’on trouve dans les plans d’eau de la réserve.
  9. Turdus haplochrous : oiseau endémique exclusif de cette région.
  10. Tortue Podocnemis unifilis : tortue qui habite les rivières et les zones humides de la réserve.
  11. Caïman à lunettes (Caiman crocodilus yacaré) : caïman que l’on trouve dans les plans d’eau de la région.
  12. Caïman noir (Melanosuchus niger) : caïman de grande taille habitant les zones humides et les forêts.

Écosystèmes

Écosystèmes terrestres

Les écosystèmes terrestres de la Réserve comprennent des forêts, des savanes et des prairies. Ces habitats offrent refuge à une grande diversité d’espèces et sont essentiels à l’équilibre écologique de la région.

Écosystèmes aquatiques

La Réserve de Biosphère comprend également un réseau de rivières et de lagunes qui abritent une richesse de vie aquatique. Ces écosystèmes sont essentiels pour la santé de la région et fournissent d’importants services écosystémiques tels que la régulation de l’eau et du cycle des nutriments.

Communautés locales et culture

Populations autochtones et leurs traditions

La population qui habite la Réserve de la Biosphère de la Station Biologique du Beni est principalement d’origine Chimán, avec la présence de noyaux ethniques Movima dans la zone nord. Après un processus de régularisation foncière mené par l’Institut National de la Réforme Agraire (INRA), une partie du secteur sud de la réserve a été exclue, et plus de 50 % de la population qui se trouvait autrefois à l’intérieur des limites de la réserve se retrouve désormais en dehors de la RBB. Ces personnes se concentrent maintenant dans des communautés telles que Puerto Méndez, Galilea, Santa Elena, San Antonio, Pachiuval et Limoncito.

Actuellement, à l’intérieur des limites actuelles de la réserve, vivent environ 200 familles Chimanes, soit environ 1000 habitants. On trouve également environ 12 petites fermes et postes d’élevage, principalement situés vers le nord-ouest (limite avec les plaines du Yacuma) et vers le nord. Les communautés Chimanes sont réparties le long des rivières Maniquí et Rapulo à l’ouest, Maniquí Viejo et Maniquicito au centre, et Curiraba à l’est.

Dans la zone tampon externe de la zone protégée se trouve la ville de San Borja, qui compte environ 14 650 habitants. La municipalité de San Borja a une population totale de 35 534 habitants, avec 58,77 % de la population dans la zone urbaine et 41,23 % dans la zone rurale. La densité de population estimée dans la municipalité est de 2,2 habitants par kilomètre carré.

La principale stratégie de subsistance des autochtones et des paysans qui habitent à l’intérieur de la zone protégée est basée sur l’agriculture, la chasse et la pêche. Ces moyens de subsistance sont étroitement liés à l’environnement naturel et à la biodiversité de la région, et ce sont généralement des pratiques durables transmises de génération en génération.

L’histoire de l’occupation humaine de la région remonte à des temps anciens, lorsque les peuples autochtones Chimanes et Movimas habitaient déjà et exploitaient les ressources naturelles de cette région. Avec l’arrivée des Jésuites au XVIIe siècle, de nouveaux contacts culturels ont été établis et des changements dans la dynamique sociale et économique de la région ont eu lieu. Cependant, les communautés autochtones ont en grande partie préservé leurs pratiques traditionnelles et leur connexion avec la nature jusqu’à aujourd’hui.

Utilisation durable des ressources naturelles

Ces communautés ont développé des méthodes durables pour utiliser les ressources naturelles, y compris la chasse, la pêche et la collecte de plantes médicinales. Ces pratiques durables sont essentielles pour préserver la santé et la biodiversité de la Réserve.

Tourisme et économie locale

Le tourisme offre une source de revenus importante pour les communautés locales. En promouvant le tourisme durable, nous pouvons soutenir les communautés locales et contribuer à préserver l’incroyable biodiversité de la Réserve.

Attractions Touristiques et Activités

Tour des Lagunes

Ce type de tour vous emmènera à la découverte des magnifiques lagunes de la Réserve de la Biosphère de la Station Biologique du Beni. Vous pourrez admirer des paysages impressionnants et observer divers oiseaux et animaux sauvages dans leur habitat naturel. Vous apprécierez la tranquillité et la beauté de ces lagunes, qui sont un habitat important pour la faune.

Tour des Tours d’Observation

Lors de cette visite, vous aurez l’opportunité d’explorer les tours d’observation stratégiquement situées dans la réserve. Depuis ces tours, vous pourrez bénéficier de vues panoramiques privilégiées sur la nature environnante, y compris la végétation luxuriante et la diversité des oiseaux et des animaux qui habitent la région.

Tour des Savanes

Ce tour passionnant vous emmènera à travers les vastes savanes de la réserve. Vous pourrez vous émerveiller devant la beauté de ces vastes paysages ouverts et découvrir la faune qui vit dans cet écosystème unique. C’est une occasion unique d’observer des animaux sauvages dans leur habitat naturel et d’apprécier la biodiversité de la région.

Tour du Trapiche

Lors de cette visite, vous pourrez visiter et découvrir les traditionnels trapiches qui font partie de la culture locale dans la Réserve de la Biosphère de la Station Biologique du Beni. Les trapiches sont de petites installations où la canne à sucre est transformée en sucre et en autres produits dérivés. En plus d’apprendre sur ce processus traditionnel, vous pourrez également profiter de la beauté naturelle de l’environnement.

Tour de la Pascana

Le tour de la Pascana vous fera découvrir les pascana, qui sont des structures traditionnelles de la région utilisées comme abri pour le bétail et les habitants locaux. Lors de cette visite, vous en apprendrez davantage sur l’importance culturelle des pascana et vous pourrez observer des oiseaux et des animaux sauvages autour de ces structures.

Excursion en Bateau sur la Rivière Maniquí

Cette passionnante excursion vous permettra de naviguer sur la magnifique rivière Maniquí en bateau. Au cours de cette excursion, vous aurez l’opportunité d’observer différentes espèces d’oiseaux et de reptiles, tels que des caïmans, des lézards et des tortues, qui trouvent leur habitat sur les rives et dans les eaux de la rivière. Cette expérience vous rapprochera de la faune de la région et vous permettra de profiter de la beauté naturelle de la rivière et de ses environs.

San Borja

San Borja est la principale ville à proximité de la zone protégée. Elle dispose d’un jardin botanique qui permet aux visiteurs d’observer la flore et la faune caractéristiques de la région. C’est un point de départ idéal pour ceux qui souhaitent explorer la réserve et ses merveilles naturelles.

Rivière Curiraba

Sur la Rivière Curiraba, les visiteurs peuvent admirer une grande variété d’oiseaux et une diversité de la faune, notamment des singes, des capybaras, des dauphins roses, des tapirs, des félins, des loutres géantes, entre autres. Sa beauté pittoresque est impressionnante en raison de la richesse naturelle et de la faible intervention humaine dans la région.

Lagune Normandie

Cette lagune fait partie d’un sentier très prisé par les agences de tourisme et les visiteurs. Vous pourrez y admirer des paysages spectaculaires et la présence de caïmans, ce qui ajoute une touche spéciale à l’expérience des touristes.

Communauté Paysanne de Totaisal

La rivière Matos, qui a reçu la désignation internationale de site RAMSAR, se trouve à proximité de la communauté de Totaisal. Ici, les visiteurs peuvent profiter de paysages attrayants, de promenades en forêt riveraine, de balades à cheval, de balades en canoë et de l’observation de différentes espèces de poissons, de flore et de faune propres à la région.

Communauté autochtone T’simane Chacal

À 35 km de San Borja, cette communauté ethnique T’simane peut être visitée en empruntant la voie fluviale. Vous pourrez y apprécier la vie quotidienne des habitants et leurs artisanats élaborés, ce qui vous offrira un aperçu authentique de leur culture et de leurs traditions.

Lagune Monte Rosa ou Trèfle

Dans cette lagune, les visiteurs peuvent admirer la flore, la faune et la culture T’simane. De plus, ils ont l’opportunité d’observer les activités quotidiennes de la communauté et la richesse de l’avifaune et de l’ichtyofaune présentes sur place.

Communauté paysanne de Galilea

La communauté paysanne de Galilea, située à 9 km de San Borja sur la route de San Ignacio de Moxos et sur le chemin d’accès à la zone protégée, se distingue par son activité principale de fabrication et de vente d’artisanat en "Jipi Japa". C’est l’occasion de découvrir le travail artisanal des habitants locaux et leur mode de vie.

Guide du visiteur

Comment s’y rendre

La Réserve de la Biosphère de la Station Biologique du Beni est accessible via plusieurs itinéraires de transport, et la meilleure période pour la visiter est pendant la saison sèche, de mai à septembre. Cependant, chaque saison offre une expérience unique et précieuse.

Meilleure période pour visiter

La meilleure période pour visiter la Réserve du Beni est pendant la saison sèche, qui s’étend de mai à septembre. Pendant ces mois, les pluies sont moins fréquentes, offrant des conditions plus confortables pour les visiteurs. Les températures sont également douces, oscillant en moyenne entre 22 °C et 27 °C sur l’année, évitant ainsi les extrêmes de froid et de chaleur.

Pendant cette période, le climat est plus propice aux activités de plein air telles que la randonnée, l’observation des oiseaux et l’exploration fluviale. Les conditions plus sèches facilitent l’accès à différentes zones de la réserve et augmentent les chances d’observer la riche faune et flore de la région.

Si vous préférez une atmosphère plus chaude, vous pouvez également envisager de visiter la réserve entre août et mars. Pendant cette période, les températures moyennes annuelles peuvent atteindre entre 24 °C et 28 °C. Cependant, il est important de noter qu’au cours de ces mois, il peut y avoir une augmentation des précipitations, ce qui pourrait affecter certaines activités de plein air.

Règles et réglementations pour les visiteurs

Les visiteurs de la Réserve doivent respecter plusieurs réglementations conçues pour protéger sa biodiversité et sa culture. Ces réglementations incluent des restrictions sur la pêche, la chasse et la cueillette de plantes. Respecter ces règles est crucial pour la santé à long terme de la Réserve.

Défis et menaces pour la Réserve

Changement climatique

Le changement climatique représente une grave menace pour la Réserve, avec des effets potentiels tels que l’altération des schémas de précipitations et l’augmentation des températures. Il est essentiel de prendre des mesures pour atténuer ces impacts et protéger la biodiversité de la Réserve.

Déforestation

La déforestation et la conversion des terres pour l’agriculture et l’élevage constituent également des menaces importantes pour la Réserve. La protection et la restauration de ces écosystèmes sont essentielles pour maintenir la santé de la Réserve et sa biodiversité.

Menaces pour la faune et la flore

La chasse illégale et le commerce des espèces sauvages menacent également la biodiversité de la Réserve. Il est important de prendre des mesures pour protéger ces espèces et prévenir leur exploitation illégale.

Opportunités pour l’avenir

Opportunités d’éducation et de sensibilisation

La Réserve offre de nombreuses opportunités pour l’éducation et la sensibilisation à l’importance de la biodiversité et de la conservation. Des programmes scolaires aux initiatives de tourisme écologique, il existe de nombreuses façons d’apprendre l’importance de ces écosystèmes.

Développement du tourisme durable

Le tourisme durable peut jouer un rôle important dans la protection de la Réserve. En offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir l’incroyable biodiversité de la Réserve de manière respectueuse de l’environnement, il est possible de favoriser l’appréciation et la protection de ces écosystèmes uniques.

Projets et perspectives futures

Il existe de nombreuses opportunités de recherche, de conservation et d’éducation dans la Réserve. À mesure que nous en apprenons davantage sur ces écosystèmes, nous pouvons développer des stratégies plus efficaces pour leur protection et garantir leur survie pour les générations futures.

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