Parc national Cotapata et Zone Naturelle d’Intégration

Table des matières

Bienvenue dans le voyage de votre vie vers l’une des destinations touristiques les plus impressionnantes de Bolivie : le Parc national Cotapata, strictement Parc national et Zone Naturelle d’Intégration de Cotapata (en espagnol : Parque Nacional y Área Natural de Manejo Integrado Cotapata). Plongez dans la magie de ses écosystèmes purs, de sa diversité de vie et de sa riche histoire. Préparez vos jumelles et vos chaussures de randonnée pour une aventure qui est sur le point de commencer.

Introduction au Parc national Cotapata

Parc National et Zone Naturelle d'Intégration de Cotapata

Emplacement géographique

Situé au nord-ouest du département de La Paz, dans les provinces de Nor Yungas et Murillo en Bolivie, le Parc national Cotapata est situé dans les municipalités impliquées dans la zone protégée de Coroico et La Paz. Cette position stratégique couvre une vaste région s’étendant des hautes montagnes des Andes aux basses terres de la jungle amazonienne, contribuant ainsi à sa diversité écologique unique. En étant proche de la ville de La Paz, le parc est facilement accessible pour les visiteurs désirant explorer ses paysages impressionnants et ses merveilles naturelles.

Coordonnées géographiques

Les coordonnées géographiques du Parc national Cotapata vont d’environ 16° 05′ 18,536″ de latitude Sud ; 67° 53′ 38,452″ de longitude Ouest à 16° 19′ 41,879″ de latitude Sud ; 68° 03′ 23,411″ de longitude Ouest.

Ces coordonnées définissent la zone géographique où se trouve le parc et délimitent son étendue sur le territoire. Les latitudes vont de 16° 05′ 18,536″ à 16° 19′ 41,879″ au sud de l’Équateur, tandis que les longitudes varient entre 67° 53′ 38,452″ et 68° 03′ 23,411″ à l’ouest du Méridien de Greenwich.

Histoire et reconnaissance en tant que parc national

Établi en 1993, le Parc national Cotapata est connu pour sa biodiversité et pour abriter une importante route précolombienne, le Chemin de l’Or, avec pour objectifs du parc :

  1. Protéger les zones à haute fragilité, en particulier celles caractérisées par des pentes prononcées et des zones essentielles pour la conservation des bassins hydrographiques.
  2. Préserver les écosystèmes immaculés et extrêmement divers en termes de flore et de faune, considérés d’une grande importance pour la conservation.
  3. Protéger le patrimoine archéologique et culturel présent dans la région, ainsi que promouvoir la récupération et la valorisation des connaissances traditionnelles contribuant à la préservation durable des ressources naturelles.

Catégorie de Gestion

Il a une double catégorie de gestion, comprenant à la fois la désignation de Parc national et celle de Zone Naturelle d’Intégration de la Gestion (ZNIG).

  1. Parc national : Cette catégorie de gestion a pour objectif principal la préservation des écosystèmes naturels et de la biodiversité présents dans la zone protégée. Les Parcs Nationaux sont des zones destinées à préserver la nature dans son état le plus pur, en protégeant les habitats, les espèces et les paysages caractéristiques de la région. Dans le cas de Cotapata, le Parc national garantit la protection de ses écosystèmes, de sa faune et de son patrimoine naturel.
  2. Zone Naturelle d’Intégration de la Gestion (ZNIG) : Cette catégorie se concentre sur la conservation durable des ressources naturelles et culturelles présentes dans la zone. Les ZNIG permettent une utilisation contrôlée des ressources naturelles au bénéfice des communautés locales et la promotion du tourisme durable, toujours dans une perspective de protection et de gestion responsable des ressources. À Cotapata, la désignation en tant que ZNIG permet l’intégration d’activités durables et la participation des communautés locales à la gestion et à la conservation de la zone.

La combinaison de ces deux catégories de gestion dans le Parc national Cotapata vise à équilibrer la préservation de la nature avec le développement durable des communautés locales, en favorisant la protection de la biodiversité et du patrimoine culturel tout en encourageant la participation et les avantages des personnes qui vivent à proximité.

Superficie protégée

La superficie du Parc national Cotapata varie selon la source. Selon le Décret de Création, la superficie établie est de 40 000 hectares. Cependant, selon les archives numériques des Systèmes d’Information Géographique (SIG), la superficie a été mesurée et calculée à 61 266 hectares.

Il est courant qu’il y ait des divergences dans les chiffres de superficie des zones protégées en raison de différentes méthodes de mesure, de mises à jour d’informations et de précisions des données. Dans ce cas, la superficie semble être plus importante selon les archives numériques des SIG que selon le Décret de Création. La chiffre le plus récent et précis serait celui fourni par les archives numériques des SIG, indiquant que la superficie du parc est de 61 266 hectares.

Caractéristiques Physiques : Géographie, Physiographie et Climat

Physiographie

Elle est influencée par sa situation dans la Cordillère Royale, ce qui lui confère son relief accidenté et diversifié. Le parc couvre une plage altitudinale considérable, allant d’environ 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer (m) à des altitudes impressionnantes atteignant jusqu’à 5 900 m.

Le paysage du parc se distingue par sa topographie variée, comprenant des canyons profonds et des plateaux dans les zones les plus élevées. Ces plateaux représentent les zones les plus élevées et offrent des vues impressionnantes sur les sommets environnants et les vallées qui s’étendent vers le bas.

Les vallées à l’intérieur du parc se distinguent par leur profondeur et présentent des versants escarpés qui descendent vers elles. Ces versants abrupts peuvent entraîner des glissements de terrain naturels en raison de la géologie et de la configuration du terrain. Ces glissements de terrain font partie de la dynamique naturelle du parc et contribuent à sa richesse écologique.

Hydrographie

Il fait partie intégrante du bassin versant de l’Amazone, ce qui signifie que ses rivières et affluents contribuent au flux d’eau vers l’Amazone. Le parc est traversé et alimenté par plusieurs bassins hydrographiques importants, parmi lesquels les plus remarquables sont les rivières Zongo, Huarinilla et Coroico.

  1. Rivière Zongo : Cette rivière est l’un des principaux bassins hydrographiques à l’intérieur du parc. Elle prend sa source dans les hautes montagnes de la Cordillère Royale et coule vers le nord, traversant le parc et contribuant à la formation de vallées et de canyons. La rivière Zongo est connue pour son débit et sa contribution significative à l’hydrographie régionale.
  2. Rivière Huarinilla : Un autre bassin hydrographique important à Cotapata est celui de la rivière Huarinilla. Cette rivière prend également sa source dans les montagnes et descend vers la vallée, où elle se connecte avec d’autres rivières et ruisseaux traversant le parc. La rivière Huarinilla contribue au maintien des écosystèmes aquatiques et de la biodiversité de la région.
  3. Rivière Coroico : La rivière Coroico est une autre rivière importante dans l’hydrographie de Cotapata. Elle prend sa source dans les zones élevées du parc et coule vers le nord-ouest, passant par la ville de Coroico avant de se rejoindre avec d’autres rivières de la région. La rivière Coroico est essentielle pour la vie des communautés locales et pour le maintien des écosystèmes aquatiques et de la végétation de ses rives.

Ces rivières et leurs bassins sont essentiels à la vie et à la conservation de la région. Ils fournissent non seulement de l’eau pour la flore et la faune de la zone, mais sont également une source vitale de ressources pour les communautés qui en dépendent. La protection de ces bassins hydrographiques revêt une importance capitale pour garantir la durabilité et la richesse du parc et sa contribution au débit de l’Amazone.

Climat

Le climat du Parc national Cotapata est fortement influencé par l’altitude, car il varie considérablement le long de la cordillère. Pour chaque différence de 100 mètres en altitude, on estime que la température change d’environ 0,6°C. L’altitude à l’intérieur du parc couvre une plage allant de 1 200 mètres au-dessus du niveau de la mer (m) à 5 600 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui entraîne d’importantes variations dans les conditions climatiques.

La température moyenne annuelle présente une grande variation à différentes altitudes du parc. Dans les zones les plus élevées, comme les sommets de la Cordillère Royale, les températures sont beaucoup plus froides, avec des moyennes annuelles pouvant tourner autour de 7°C. En revanche, dans la vallée la plus basse de la rivière Huarinilla, comme à Sevilla, les températures peuvent atteindre des moyennes annuelles allant jusqu’à 28°C.

En ce qui concerne les précipitations, le parc connaît une forte saisonnalité en raison de la présence de saisons des pluies. Pendant la saison des pluies, la quantité de précipitations varie considérablement en fonction de l’altitude. Dans les zones les plus élevées du parc, les précipitations peuvent atteindre environ 1 000 mm par an, tandis que dans la forêt nuageuse de Ceja, située à une altitude moindre, elles peuvent dépasser les 3 000 mm par an.

Diversité Écologique de Cotapata

Écorégions

Il se trouve dans une région avec deux écorégions distinctes : les Yungas et la Puna du Nord.

  1. Écorégion des Yungas : Cette écorégion couvre plusieurs étages altitudinaux et se caractérise par sa richesse en espèces de flore. Elle est connue comme un centre de diversité et d’endémisme des orchidées, ce qui souligne son importance pour la conservation de ces belles et délicates fleurs. L’écorégion des Yungas se distingue par sa végétation luxuriante et variée, notamment des forêts de nuages et des jungles tropicales. La biodiversité dans cette zone est significative en raison de la large gamme d’habitats disponibles à différentes altitudes.
  2. Écorégion de la Puna du Nord : L’écorégion de la Puna du Nord englobe la sous-écorégion de la Puna Humide et la végétation de haute montagne de la Cordillère Orientale. Cette écorégion se trouve à des altitudes plus élevées et présente des étages nivaux et subnivaux. Dans ces environnements de haute montagne, les conditions climatiques sont plus froides et rigoureuses, ce qui donne lieu à une végétation adaptée à ces conditions extrêmes. On y trouve notamment des pâturages de puna et d’autres écosystèmes de haute montagne.

Flore

La zone protégée abrite une grande variété d’espèces de flore dans ses différents environnements et habitats. Jusqu’à 820 espèces de flore ont été enregistrées dans la région, et on estime qu’il existe environ 1 800 espèces de plantes supérieures dans la zone.

La richesse floristique du parc est due à son emplacement dans une zone comprenant une variété d’écosystèmes, allant des hautes montagnes et des champs de neige aux environnements périglaciaires, aux prairies d’altitude, aux zones humides, aux paramos yungueños, à la forêt nuageuse de montagne et à la forêt humide de Yungas.

Les différentes altitudes et conditions climatiques de ces écosystèmes permettent la coexistence de diverses espèces végétales adaptées aux conditions spécifiques de chaque étage altitudinal. Cette variété d’habitats offre des opportunités pour l’existence d’espèces endémiques, c’est-à-dire celles qui se trouvent exclusivement dans cette région.

Quelques exemples notables de la flore dans le Parc national Cotapata peuvent inclure une grande variété d’orchidées, de broméliacées, de fougères, d’arbustes, d’arbres indigènes et une grande diversité de plantes herbacées.

La conservation de cette riche flore est d’une importance capitale, car de nombreuses espèces peuvent être endémiques ou en danger d’extinction. La protection et la préservation sont essentielles pour maintenir cette diversité botanique et garantir sa survie pour les générations futures.

Faune

Le parc est un refuge pour une variété impressionnante de faune, ce qui en fait un endroit d’un grand intérêt pour les amoureux de la vie sauvage et les chercheurs en biodiversité. Au total, 607 espèces de vertébrés ont été enregistrées dans la zone protégée.

Les différentes altitudes et habitats présents dans le parc permettent la coexistence d’une grande diversité d’espèces de vertébrés. Parmi elles, on compte 85 espèces de mammifères, 455 espèces d’oiseaux, 29 espèces de reptiles, 27 espèces d’amphibiens et 11 espèces de poissons.

Parmi la riche faune du Parc national Cotapata, il est possible de trouver diverses espèces emblématiques et parfois endémiques. Quelques exemples notables d’animaux présents dans le parc peuvent inclure :

  • Mammifères : Pumas, jaguars, ours des Andes, cerfs, singes, tapirs et différentes espèces de chauves-souris.
  • Oiseaux : Toucans, aras, colibris, aigles, hiboux, perroquets et une grande variété d’oiseaux migrateurs.
  • Reptiles : Serpents, iguanes, lézards et tortues.
  • Amphibiens : Grenouilles, crapauds et salamandres.
  • Poissons : Diverses espèces de poissons d’eau douce présentes dans les rivières et les ruisseaux du parc.

Attractions Touristiques et Activités à Cotapata

Le Parc national Cotapata et ses environs offrent une grande variété de sentiers et de chemins précolombiens qui attirent les touristes et les amateurs d’aventure. Voici quelques-uns des principaux sentiers et attractions touristiques :

Chemin Précolombien El Choro

Il s’agit de l’une des principales destinations touristiques du département de La Paz. Le trajet de 3 à 4 jours traverse divers paysages, rivières et cascades, permettant aux visiteurs d’expérimenter une variété de climats sur ses 5 étages écologiques. L’altitude maximale est de 4 900 mètres au col de la Cumbre, et la minimale est de 1 200 mètres dans le petit village. Il est recommandé aux visiteurs d’être en bonne condition physique, de porter des vêtements et des chaussures confortables, ainsi que du matériel de camping et des provisions, car certaines communautés n’ont pas de magasins ouverts.

Chemin Précolombien Sillutinkara

Il débute depuis la route, à 1,2 km d’Unduavi, et se connecte au village de Sandillani. Le trajet dure 1 ou 2 jours et offre des vues panoramiques ainsi que la conservation du pavage précolombien. Il traverse trois écosystèmes : le páramo yungueño, la forêt nuageuse et la forêt de montagne humide.

Chemin Précolombien Umapalca-Tiquimani

Situé au nord de la zone protégée, ce chemin commence dans la communauté de Botijlaka dans la vallée de Zongo, monte jusqu’à la communauté d’Umapalca et descend par le ravin de Tiquimani. Au cours de ce parcours, les visiteurs peuvent apprécier les paysages andins, les lagunes et peut-être même apercevoir l’Ours Jucumari et le Taruka (Cerf des Andes).

Chemin Précolombien Chojllapata

Il commence à 1,2 km du village d’Unduavi à la Apacheta Jichuloma. Le chemin offre des pentes modérées à faibles et présente des chemins pavés avec de petits murs et des marches.

Route de la Mort

Cette route, construite dans les années 1930, était autrefois considérée comme la route la plus dangereuse du monde en raison de sa bande étroite et de sa topographie accidentée. Aujourd’hui, elle attire les amateurs d’aventure à vélo de montagne en raison de sa descente de 65 km depuis La Cumbre jusqu’au village de Yolosa.

Sentier Touristique de la Cascade Yucupi

On y accède par la communauté de Yucupi et offre un sentier de 500 mètres qui mène à une belle cascade d’environ 18 mètres de haut qui se jette dans une piscine d’eau cristalline.

Ruines Archéologiques de Socosani

On y accède depuis la communauté de Chairo par un sentier entouré de végétation. Bien que l’origine historique de ces ruines ne soit pas connue, leur structure ressemble à celle d’un tambo rectangulaire.

Forêts de Queñua à Pongo

Les forêts de Queñua (Polylepis) à Pongo sont un lieu intéressant pour l’observation de la faune spécialisée, telles que les Anayretes alpinos et les Cinclodes Aricomai.

Visite de Sites Archéologiques, Historiques et Culturels

Le parc et ses environs offrent l’occasion de visiter divers sites historiques, culturels et archéologiques, enrichissant ainsi l’expérience touristique et permettant de découvrir l’histoire riche et le patrimoine culturel de la région. Parmi les sites à explorer, citons le Chemin Précolombien El Choro, Chemin Précolombien Sillutinkara, Ruines Archéologiques de Socosani, Forêts de Queñua à Pongo. De plus, étant donné que ces forêts peuvent avoir une signification culturelle, car le Queñua (Polylepis) est une espèce d’arbre sacré pour certaines communautés andines, des visites culturelles aux communautés locales et aux sites historiques de La Paz. Bien que ces derniers ne se trouvent pas dans le parc, la ville de La Paz compte également de nombreux sites historiques et culturels à visiter. Parmi eux figurent la Plaza Murillo, le Palais du Gouvernement, la Cathédrale Métropolitaine, l’Église de San Francisco et le Musée national d’Art, entre autres.

Le Chemin de l’Or Précolombien

L’ancien Chemin de l’Or, un itinéraire précolombien traversant le parc, est une attraction unique offrant un aperçu de l’histoire et de la culture de la région.

Les Cascades de Cotapata

Découvrez les majestueuses cascades de Cotapata, un spectacle naturel à couper le souffle. N’oubliez pas votre appareil photo, car c’est un paysage que vous voudrez immortaliser.

Points de Vue et Vues Panoramiques

Depuis les différents points de vue du parc, vous pourrez profiter de vues panoramiques à couper le souffle. Les amateurs de photographie seront comblés par les opportunités de capturer des images époustouflantes.

Comment se Rendre et Conseils pour les Visiteurs

Transport Public et Privé depuis La Paz

Depuis La Paz, vous pouvez vous rendre à Cotapata par divers moyens de transport. L’accessibilité au Parc national Cotapata depuis La Paz offre deux principales options : la route ou à pied en utilisant le chemin préhispanique d’El Choro.

  1. Accès par la Route : Vous pouvez vous rendre au parc en voiture depuis la ville de La Paz. Il existe des bus quotidiens qui voyagent de La Paz à Coroico ou à La Cumbre. Coroico est un point d’accès pour ceux qui souhaitent explorer la vallée de la rivière Huarinilla par la route. Cependant, il est important de noter qu’il n’y a pas de service de transport en commun permanent pour se rendre directement au Parc national. Par conséquent, il est recommandé d’entrer en voiture propre pour faciliter l’accès.
  2. Accès à Pied – Chemin Préhispanique d’El Choro : Une option passionnante pour les amateurs de randonnée est de faire le trajet à pied à travers l’ancien chemin préhispanique d’El Choro. Ce parcours offre une expérience unique, permettant aux randonneurs de se plonger dans la grandeur des paysages changeants, des montagnes à la forêt tropicale. Le chemin offre l’opportunité d’apprécier la diversité de la flore et de la faune du parc tout en marchant sur cette route historique.

Recommandations d’Hébergement à Proximité

Si vous prévoyez de visiter le Parc national Cotapata et de profiter de sa beauté naturelle impressionnante, nous vous recommandons de prendre en compte ces options d’hébergement à proximité :

  1. Lodges et Éco-lodges : À proximité du parc, vous trouverez des lodges et des éco-lodges qui offrent une expérience proche de la nature. Ces hébergements sont souvent nichés dans des environnements naturels et offrent des commodités aux visiteurs tout en respectant et en protégeant l’environnement.
  2. Auberges et Hôtels à Coroico : La ville de Coroico, située à proximité du Parc national Cotapata, dispose d’une variété d’auberges et d’hôtels pour différents budgets. Vous y trouverez des options pour vous reposer et profiter de l’hospitalité locale après une journée d’aventures dans le parc.
  3. Camping dans des Zones Désignées : Si vous êtes un amateur de nature et de camping, certaines zones du parc permettent le camping sous certaines restrictions et réglementations. Assurez-vous d’obtenir des informations à jour sur les zones désignées pour le camping et les mesures de précaution nécessaires.
  4. Tourisme Communautaire : Autour du parc, certaines communautés locales proposent un hébergement aux visiteurs intéressés par l’expérience de la vie quotidienne et de la culture de la région. Ces options de tourisme communautaire vous offriront une expérience authentique et unique.

N’oubliez pas qu’il est important de planifier à l’avance et de réserver votre hébergement, en particulier en haute saison. De plus, avant de partir en voyage, assurez-vous de connaître les politiques et réglementations du parc, et respectez l’environnement et la culture locale pendant votre séjour. Profitez de votre visite dans cette destination touristique impressionnante en Bolivie !

Politiques de gestion et de protection du parc

Fonction du Service national des Aires Protégées (SERNAP)

Le Service National des Aires Protégées (SERNAP) de Bolivie est chargé de la gestion et de la protection de Cotapata, garantissant sa conservation pour les générations futures.

Règles et règlements pour les visiteurs

Il est important de connaître les règles et règlements du parc pour garantir sa conservation. Nous vous fournirons un résumé des principales normes à suivre lors de votre visite.

Efforts locaux et nationaux pour la conservation

Vous découvrirez les efforts en cours au niveau local et national pour préserver et protéger cet écosystème précieux.

Recherches et études à Cotapata

Recherche sur la biodiversité

Découvrez les recherches en cours sur la biodiversité de Cotapata et comment elles contribuent à la protection et à la conservation du parc.

Études d’impact environnemental et changement climatique

Explorez les études en cours à Cotapata sur l’impact environnemental et le changement climatique, et comment elles influencent la gestion et la conservation du parc.

Recherches archéologiques et anthropologiques

Découvrez les recherches archéologiques et anthropologiques en cours à Cotapata et comment elles révèlent des informations précieuses sur l’histoire riche et la culture de la région.

Communautés indigènes et leur relation avec le parc Cotapata

Les communautés indigènes entourant le Parc Cotapata entretiennent une relation étroite et ancestrale avec cette aire protégée. Ces communautés, dont les racines culturelles remontent à plusieurs générations, ont établi un lien profond et significatif avec le parc et son environnement naturel. Parmi les communautés indigènes qui partagent cette relation spéciale, on trouve :

  1. Communauté Quechua : la communauté quechua fait partie intégrante de l’histoire et de la culture de la région où se trouve le parc. Ses membres ont préservé des traditions et des connaissances ancestrales qui ont été essentielles pour une coexistence harmonieuse avec la nature.
  2. Communauté Aymara : les Aymaras font également partie de la vie quotidienne des zones proches du parc. Leur connaissance de la terre et des ressources naturelles a été cruciale pour la durabilité et la préservation de la biodiversité locale.
  3. Communauté Mosetén : cette communauté indigène habite ces terres depuis des siècles et a développé une relation spirituelle profonde avec l’environnement naturel. Leur présence et leurs perspectives culturelles ont contribué à enrichir la protection et la gestion du parc.
  4. Communauté Yuracaré : connus pour leur sagesse dans l’utilisation des plantes médicinales et leur profond respect pour la nature, ils entretiennent également une relation spéciale avec Cotapata et ont été des alliés importants dans la conservation du parc.

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