Parc national Serranía del Iñao et Zone Naturelle de Gestion Intégrée

Plongez dans les zones protégées de la Bolivie pour découvrir la merveilleuse Parc national Serranía del Iñao, strictement Parc national Serranía del Iñao et Zone Naturelle de Gestion Intégrée, (en espagnol : Parque Nacional y Área Natural de Manejo Integrado Serranía del Iñao) un refuge immaculé de biodiversité et de traditions culturelles ancestrales. Ce parc, moins connu que beaucoup d’autres en Amérique latine, vous offre l’opportunité d’explorer des paysages impressionnants et la riche diversité biologique de la Bolivie. Nous vous invitons à continuer la lecture pour découvrir pourquoi ce parc devrait figurer sur votre liste de destinations incontournables.

Introduction au Parc national Serranía del Iñao

Parc national et Réserve Naturelle Intégrale de la Serranía del Iñao

Emplacement géographique

Situé dans l’est du département de Chuquisaca, en Bolivie. Il borde le département de Santa Cruz et couvre les provinces de Luis Calvo, Hernando Siles, Tomina et Belisario Boeto. De plus, il englobe les municipalités de Villa Vaca Guzmán, Monteagudo, Padilla et Villa Serrano.

Cette situation stratégique au cœur de la Bolivie confère au parc une grande diversité de paysages et d’écosystèmes, en faisant une destination attrayante pour les amoureux de la nature et les aventuriers désireux d’explorer la richesse de la biodiversité et des traditions culturelles ancestrales de cette région.

Coordonnées géographiques

Les coordonnées géographiques du Parc national Serranía del Iñao s’étendent du quadrant de référence 18° 57′ 33,8″ de latitude Sud ; 64° 12′ 32,4″ de longitude Ouest à 19° 45′ 48,5″ de latitude Sud ; 63° 42′ 12,8″ de longitude Ouest. Ces coordonnées délimitent la zone du parc, englobant une vaste région comprenant des paysages impressionnants, une riche diversité biologique et de précieux aspects culturels de la Bolivie. Ces coordonnées sont essentielles pour identifier et localiser précisément le parc sur les cartes et les systèmes de navigation.

Histoire du Parc National

Le Parc national Serranía del Iñao a été établi le 28 mai 2004 en vertu de la Loi n° 2727, lui conférant le statut officiel de parc national en Bolivie. Sa création a été une étape cruciale pour garantir la protection de sa riche flore et faune, ainsi que pour préserver les traditions culturelles ancestrales des communautés indigènes qui ont vécu en harmonie avec la nature pendant des générations. Au fil des ans, le parc a fait l’objet d’efforts continus de conservation et de protection, dirigés par les autorités du parc, les communautés locales et les organisations de conservation, qui s’efforcent de maintenir sa beauté naturelle et de promouvoir un tourisme durable. Les objectifs principaux de sa création sont les suivants :

  1. Conserver la diversité biologique des écosystèmes présents dans le parc, en assurant la protection et la préservation de la faune et de la flore de la région.
  2. Protéger les valeurs exceptionnelles de la faune, de la flore, des ressources génétiques et des espèces en voie de disparition qui se trouvent à l’intérieur des limites du parc, garantissant leur survie et leur bien-être.
  3. Préserver les zones naturelles pour faciliter le développement d’études de recherche scientifique et promouvoir l’éducation environnementale, favorisant une meilleure compréhension des écosystèmes et de l’importance de leur conservation.
  4. Protéger les Serranías del Iñao, Ñahuañanca et Khaska Orkho, trois zones géographiques remarquables à l’intérieur du parc, et veiller à ce que leurs caractéristiques naturelles et culturelles restent intactes.
  5. Veiller à la préservation et contribuer à la préservation des espaces pittoresques, paysagers, archéologiques et historiques présents dans la zone protégée, en valorisant et en préservant son patrimoine culturel et naturel.
  6. Contribuer à la récupération des zones qui pourraient être fragiles ou dégradées, en menant des actions de restauration et de réhabilitation pour maintenir l’intégrité de l’écosystème.

Il a une catégorie de gestion double, c’est-à-dire qu’il est désigné comme "Parc national" et "Zone Naturelle d’Intégration Gérée" (ANMI). Le Parc national est principalement destiné à la conservation de la biodiversité et à la protection des valeurs naturelles et culturelles exceptionnelles, tandis que l’Zone Naturelle d’Intégration Gérée (ANMI) implique que, en plus de sa fonction de conservation, la zone permet également certaines activités humaines et l’utilisation durable des ressources naturelles.

Superficie protégée

La superficie totale est d’environ 262 769 hectares selon les archives numériques du SIG (Systèmes d’Information Géographique). Cette donnée peut présenter une légère différence par rapport à la valeur de 263 090 hectares mentionnée dans le Décret de Création, mais les deux chiffres indiquent que le parc couvre une vaste zone abritant une grande diversité d’écosystèmes et de faune. Cette vaste étendue de terre offre un refuge immaculé pour la biodiversité et constitue une zone importante pour la conservation et l’écotourisme en Bolivie.

Caractéristiques Physiques : Géographie, Physiographie et Climat

Géologie et Topographie

Il se distingue par sa topographie complexe. Des montagnes escarpées, des vallées sinueuses et des rivières cristallines créent un cadre naturel incomparable. La géologie du parc révèle une histoire de millions d’années, avec des formations rocheuses reflétant différentes ères géologiques.

Physiographie

Il est situé dans la province physiographique de la ceinture subandine et aux dernières contreforts de la Cordillère Orientale. Sa géographie couvre une large gamme d’altitudes, variant de 626 mètres au-dessus du niveau de la mer (m) à 3 300 m.

La ceinture subandine est une région caractérisée par sa proximité avec la cordillère principale des Andes, ce qui lui confère une topographie diversifiée et spectaculaire. Dans le parc, cette topographie se manifeste à travers des chaînes de montagnes, des collines et aussi des plaines dans les parties basses du terrain.

Cette variation d’altitude et la diversité de la topographie contribuent à la formation de différents types d’écosystèmes dans le parc, favorisant ainsi une grande biodiversité de flore et de faune. Les visiteurs du Parc national Serranía del Iñao peuvent profiter de paysages impressionnants allant des sommets élevés aux zones basses et plates, offrant une expérience unique de nature et de beauté scénique.

Hydrographie

Il fait partie du bassin versant du fleuve Amazone, une vaste région hydrographique qui couvre une grande partie du continent sud-américain. Dans cette macro-région, la majeure partie de son réseau hydrographique se trouve dans les bassins de deux rivières importantes : le fleuve Grande ou Guapay et le fleuve Parapeti.

Parmi les principales sous-bassins présents dans le parc, on peut citer les rivières Azero, Bañado, Limón, Ñancahuazu, Pilli Pilii, Arrozal, El Abra, entre autres. Ces rivières et ruisseaux traversent le parc et jouent un rôle crucial dans le soutien de la faune et de la diversité des écosystèmes dans la zone protégée.

La présence d’un vaste réseau hydrographique dans la Serranía del Iñao contribue à la formation de paysages et d’habitats divers, tels que les forêts humides, les savanes et d’autres écosystèmes aquatiques, ce qui accroît davantage sa valeur en tant que refuge pour la biodiversité et source vitale d’eau pour la flore et la faune qui y vivent.

Climat

Il présente un climat diversifié, avec des caractéristiques subhumides et humides dans différentes parties du parc. Les précipitations moyennes annuelles varient de 900 à 1 200 mm dans certaines régions, tandis que dans les régions montagneuses où se trouvent des forêts humides et nuageuses, les précipitations peuvent atteindre ou dépasser 2 500 mm par an. Ces conditions climatiques contribuent à la richesse de la biodiversité et à la végétation luxuriante présente dans la zone protégée.

En ce qui concerne les températures, la région présente des variations en fonction de la topographie. Dans les régions basses, les températures moyennes annuelles oscillent autour de 24°C, offrant un climat chaud. Cependant, à mesure que l’on monte en altitude vers les parties élevées du parc, les températures diminuent significativement, avec des valeurs pouvant varier autour de 14°C, créant un environnement frais et plus propice aux forêts humides et nuageuses qui se trouvent à ces altitudes.

Biodiversité du Parc national Serranía del Iñao

Écorégions

Il est situé dans un emplacement privilégié, ce qui lui permet d’englober une variété d’écorégions et de sous-écorégions. Ces zones écologiques distinctes enrichissent davantage la diversité et la beauté naturelle du parc. Les trois écorégions présentes dans le parc sont :

  1. Gran Chaco : cette écorégion s’étend sur une vaste zone englobant des parties de la Bolivie, du Paraguay, de l’Argentine et du Brésil. Dans le Parc national Serranía del Iñao, la sous-écorégion spécifique est également connue sous le nom de Gran Chaco, caractérisée par des paysages typiques du Chaco, comprenant des savanes et des forêts sèches.
  2. Forêt Tucumano-Bolivienne : connue pour ses forêts montagnardes humides et nuageuses. Dans le parc, la sous-écorégion de la Forêt Tucumano-Bolivienne contribue à la présence de zones boisées et luxuriantes dans les parties élevées de la zone protégée.
  3. Chaco Serrano : il s’agit d’une transition entre le Chaco et les régions montagneuses, caractérisée par une végétation mixte et des conditions plus humides que le Chaco typique. Dans le parc, la sous-écorégion du Chaco Serrano représente une zone de transition abritant des caractéristiques des deux écorégions.

Ces écorégions et sous-écorégions contribuent à la préservation de divers écosystèmes et à l’existence d’une grande variété de flore et de faune, ce qui fait de la zone protégée un trésor de biodiversité en Bolivie.

Flore

Il abrite une riche et diverse variété de flore adaptée aux différents microclimats et écosystèmes présents dans la région. Environ 102 espèces de flore ont été répertoriées, et on estime qu’il existe environ 200 espèces de plantes supérieures dans la zone protégée.

Parmi la végétation la plus caractéristique, on trouve les bosquets de queñuas (Polylepis tarapacana) et les yaretales (Azorella compacta), toutes deux en danger d’extinction. Les queñuales relictuels peuvent être observés même à des altitudes supérieures à 4 800 m au-dessus du niveau de la mer, dans des enclaves microclimatiques, principalement dans des zones rocheuses exposées au nord, à l’est et au nord-est, près de la lagune Mama Khumu et sur les pentes basses du volcan Uturuncu.

Les yaretales, un autre type de végétation menacée, se trouvent dans les régions montagneuses et rocheuses, notamment dans les lagunes Kollpa, Totoral et Kalina, ainsi qu’à l’ouest de la Réserve à la frontière avec le Chili, dans les montagnes de Polques, Chalviri et sur la colline de Laguna Hedionda.

En plus de ces espèces en danger, on trouve également des buissons xéromorphes mixtes avec Polylepis tarapacana, Fabiana bryoides, Baccharis incarum, Cherdosoma jodopappa et des coussins d’Azorella compacta, principalement dans les microclimats rocheux.

En ce qui concerne les tholares, qui sont des communautés de buissons xéromorphes, ils se trouvent dans la zone nord-est dans la vallée de la rivière Quetena, où plusieurs espèces telles que Qhiru thola (Parastrephia lepidophyla), Lejia thola (Baccharis incarum) et Koa thola (Fabiana squamata) sont menacées en raison de l’extraction domestique et commerciale.

Les tourbières, des zones humides d’importance écologique, sont réparties sur les bords des lagunes et des rivières à faible débit, le plus important étant le tourbière de Quetena Grande en termes de superficie et de conservation. Ces tourbières sont dominées par des espèces telles qu’Oxychloe andina et Puccinella frígida.

Les prairies cespitoses ou en forme de plume sont principalement composées d’espèces telles que Stipa frigida, Festuca orthophylla et Senecio puchii. De plus, on peut trouver des prairies hygrophiles dans les zones moins drainées de la plaine et en transition vers les tourbières, caractérisées par Deyeuxia curvula et Werneria pomposa.

Les communautés aquatiques sont également remarquables dans le parc. Elles se trouvent dans les eaux peu profondes en périphérie des mares, lagunes et ruisseaux à faible débit, ainsi que dans les eaux plus profondes et stagnantes ou légèrement courantes, où l’on peut observer des espèces telles que Ranunculus unifloris, Lilaeopsis macloviana, Myriophyllum quitensis et Potamogeton filiformis.

Faune

C’est l’habitat d’une fascinante diversité de faune répartie autour des valeurs naturelles présentes dans la zone protégée, telles que les lagunes et les tourbières, qui sont des habitats essentiels pour de nombreuses espèces. Le programme de surveillance de la réserve a enregistré plus de 105 espèces de faune dans le parc, soulignant ainsi l’importance de cette zone en tant que refuge de biodiversité en Bolivie.

Parmi les espèces de faune présentes dans le parc, on peut citer certaines des plus remarquables :

  1. Oiseaux : le parc abrite diverses espèces d’oiseaux, notamment des oiseaux de proie tels que le condor des Andes, l’aigle royal et le faucon pèlerin. On peut également y trouver des oiseaux aquatiques tels que les flamants, les canards et les mouettes dans les lagunes et les zones humides.
  2. Mammifères : parmi les mammifères qui habitent le parc, on trouve des espèces emblématiques telles que le jaguar, l’ours à lunettes, le puma et le tapir. Il existe également une variété d’autres mammifères tels que le cerf des marais, le renard andin, le coati, le lapin sauvage et diverses espèces de chauves-souris.
  3. Reptiles et amphibiens : le parc abrite une diversité de reptiles et d’amphibiens, notamment des serpents, des lézards, des grenouilles et des crapauds. Certaines espèces sont endémiques et adaptées aux conditions spécifiques de cet écosystème.
  4. Poissons : dans les lagunes et les rivières du parc, on trouve également différentes espèces de poissons qui contribuent à la richesse de la faune aquatique de la région.

Il est important de souligner que le parc est un habitat naturel pour de nombreuses espèces menacées ou en danger d’extinction, ce qui fait de sa conservation une priorité majeure pour préserver la biodiversité et l’équilibre écologique de cette région de Bolivie.

Attractions Touristiques et Activités Principales

Route du Che Guevara

La Route du Che Guevara est un itinéraire historique et emblématique dans le Parc national Serranía del Iñao, couvrant des lieux significatifs où s’est déroulée la guérilla du Che Guevara dans les années 1960. Cette route offre aux visiteurs l’occasion de plonger dans l’histoire révolutionnaire et l’héritage du Che en Bolivie. Les lieux qui composent cette route sont les suivants :

  1. Pacobarenda : c’était l’un des camps où s’est établie la guérilla du Che Guevara pendant sa lutte révolutionnaire. C’est un point clé de la route qui offre un aperçu des conditions de vie des guérilleros.
  2. Pincal : utilisé par la guérilla du Che Guevara, faisant partie intégrante de son parcours historique.
  3. Morteros : l’un des points de la route où se sont déroulés des combats et des actions pendant la guérilla.
  4. Cahuazu : site stratégique où les guérilleros ont mené leurs opérations et leurs affrontements.
  5. Achirarenda : lieu significatif sur la route où la guérilla a également laissé sa marque.
  6. Río Ñancahuazu : une rivière importante pour la survie de la guérilla, car elle fournissait de l’eau et des ressources naturelles.
  7. Maison en tôle dans le Cajón : en particulier, cette maison était une base clé utilisée par le Che Guevara et son groupe pendant la guérilla.

La Route du Che Guevara est une expérience unique pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la vie du Che Guevara, car elle permet de suivre les traces de ses combats et de comprendre le contexte historique dans lequel s’est déroulée la guérilla. De plus, cette route offre également l’opportunité d’explorer la beauté naturelle du Parc national tout en en apprenant davantage sur l’un des événements les plus importants de l’histoire bolivienne.

Río Grande

À proximité de la communauté d’Itapochi, il offre des opportunités pour la pêche, où l’on peut déguster des espèces telles que le sabalo, le dorado et le surubí. De plus, le débit de la rivière permet des promenades en bateau et l’observation des oiseaux côtiers, en faisant ainsi un lieu attrayant pour les amoureux de la nature.

Puente Azero – Les Joints avec le Rio Grande

Il s’agit d’un itinéraire recommandé pour ceux qui recherchent le tourisme d’aventure, comme le rafting et le kayak, ainsi que pour les amoureux de l’écotourisme.

Les communautés guaranis d’Ity et d’Aguayrenda

Elles offrent l’opportunité d’expérimenter des activités de convivialité, ce qui permet de découvrir leur mode de vie, leur organisation communautaire, l’utilisation des ressources naturelles et d’autres aspects culturels du peuple guarani.

Les eaux thermales d’Iripití

À 8 km au sud-est de la communauté d’Iripití, se trouvent les eaux thermales d’Iripití, des affluents d’eaux thermales offrant une expérience relaxante et thérapeutique dans un cadre naturel.

Les montagnes de l’Iñao, Khaska Orkho et Yahuñanca

Avec des paysages impressionnants et des formations géologiques uniques, on peut y trouver des traces d’animaux tels que l’antilope, le lion et le jucumari.

Phajcha "El Limón"

Il est situé à environ 2 heures en véhicule de Monteagudo et est accessible toute l’année. C’est un endroit aux paysages attrayants et probablement doté de cascades et de beaux environnements naturels.

Station balnéaire du Rio Azero Nord

À 38 km de Monteagudo, elle offre l’opportunité de profiter d’une station balnéaire naturelle dans les eaux du Rio Azero.

Lagune Iñao

La Lagune Iñao est un lieu d’une grande importance et beauté dans le Parc national Serranía del Iñao. Elle est proche de la communauté d’Entierrillos et se distingue par son emplacement et son altitude, ce qui en fait un habitat essentiel pour la faune de la région.

Cette lagune est un point stratégique pour la vie sauvage du parc, car elle fournit une ressource précieuse en eau et en nourriture pour de nombreuses espèces animales. C’est un endroit idéal pour l’observation des oiseaux, ce qui en fait un paradis pour les amateurs d’ornithologie.

En plus de son importance écologique, la Lagune Iñao possède un charme mystique lié au changement de climat, ce qui a été observé et apprécié par la population locale de la Municipalité de Villa Vaca Guzmán. Cette connexion avec la communauté locale ajoute une valeur culturelle et émotionnelle à l’endroit.

Vaca Guzmán

Azero Norte/Pêche sportive : Le Rio Azero Nord se trouve à 34 km de la localité de Monteagudo et est connu pour être une rivière abondante et adaptée à la pêche sportive. Les pêcheurs peuvent trouver des espèces telles que le sabre, le poisson-chat, le surubi, le dorado et bien d’autres. La saison idéale pour la pêche est l’hiver. En plus de la pêche, la rivière offre également des opportunités pour les sports d’aventure tels que le canoë-kayak et le rafting, ce qui en fait un lieu attrayant pour les amoureux de la nature et les amateurs de sports extrêmes. (Municipalité de Monteagudo et Padilla).

Monde guarani : La communauté d’Ity, ainsi que d’autres communautés comme Aguayrenda et Teperillas, offre l’opportunité d’expérimenter la culture guarani et de découvrir leur mode de vie, leurs traditions et leurs coutumes. Dans le secteur des cultures, les visiteurs peuvent observer des vestiges de funérailles et des figurines, ce qui ajoute un attrait culturel et historique à l’expérience. Connaître et vivre avec ces communautés permet aux visiteurs de plonger dans la culture riche et l’héritage du peuple guarani. (Municipalité de Vaca Guzmán).

Les ruines d’Ilinchupa

Ces ruines incas se trouvent à environ 23 km de la ville de Monteagudo. Elles offrent une vue exceptionnelle depuis leur belvédère, offrant une perspective unique sur le paysage environnant. Ces ruines sont un trésor archéologique qui permet aux visiteurs de se connecter avec l’histoire ancienne de la région et d’apprécier l’héritage culturel laissé par les civilisations préhispaniques. (Municipalité de Monteagudo et V. Vaca Guzmán).

Le Parc national Serranía del Iñao et ses environs offrent une grande variété d’expériences, de l’aventure sur les rivières à l’immersion dans la culture et l’histoire des communautés locales. Chaque endroit mentionné enrichit la visite de ce magnifique parc et permet aux touristes de se connecter à la nature et à la riche diversité culturelle de la Bolivie.

Belvédères panoramiques

Parmi les principales attractions se trouvent les belvédères naturels d’où l’on peut admirer des vues imprenables sur la chaîne de montagnes, les sentiers qui parcourent les différents écosystèmes et les rivières où l’on peut profiter d’une baignade rafraîchissante. Une visite au parc national de la Serranía del Iñao est une immersion dans la beauté naturelle de la Bolivie.

Vidéo du parc

Culture et communautés locales

Villages et communautés indigènes locales

Le parc national de la Serranía del Iñao n’est pas seulement un lieu d’une grande beauté naturelle, mais aussi un foyer pour plusieurs communautés indigènes. Ces communautés ont vécu en harmonie avec la nature pendant des générations, et leur culture et leurs traditions font partie intégrante du charme du parc.

Importance culturelle et traditions

Le parc possède un riche patrimoine culturel. Les communautés locales ont préservé leurs traditions à travers les générations, de la production artisanale aux cérémonies ancestrales. L’interaction avec les communautés locales est l’une des expériences les plus enrichissantes pour les visiteurs.

Projets de conservation communautaires

Les communautés locales jouent également un rôle clé dans la conservation du parc. Elles participent à divers projets de conservation visant à protéger la biodiversité du parc et à préserver leur mode de vie traditionnel.

Conservation et gestion du parc national

Menaces et défis pour la conservation

Comme de nombreux espaces naturels, le parc national de la Serranía del Iñao est confronté à diverses menaces, notamment le changement climatique, la déforestation et la chasse illégale. Ces défis exigent une gestion attentive et des efforts de conservation continus.

Efforts de conservation et protection du parc

Un engagement constant existe pour protéger et conserver le parc. Les autorités du parc, en collaboration avec les communautés locales et les organisations de conservation, travaillent à la protection de la biodiversité du parc et à la promotion du tourisme durable.

Recherches scientifiques et programmes éducatifs

Le parc est un centre de recherche et d’éducation important. Les scientifiques y mènent des recherches sur la biodiversité et les écosystèmes du parc, tandis que les programmes éducatifs visent à sensibiliser à l’importance de la conservation.

Comment arriver et planifier votre visite

Voies d’accès

Les voies d’accès au parc national de la Serranía del Iñao sont les suivantes :

  1. Depuis la ville de Sucre : Vous pouvez accéder au parc en empruntant la route principale Jaime Mendoza, qui relie les villes de Sucre et de Camiri. Sur ce tronçon, il existe plusieurs routes secondaires praticables toute l’année, bien qu’il faille faire preuve de prudence pendant la saison des pluies. Cette route offre un moyen pratique d’accéder au parc depuis la capitale de la Bolivie, Sucre.
  2. Depuis la ville de Santa Cruz : L’option depuis Santa Cruz consiste à emprunter la route asphaltée (240 km) en direction de Yacuiba. Ensuite, vous devez bifurquer au Croisement Ipati et continuer sur une route de gravier (40 km) jusqu’à atteindre la localité de Muyupampa. Depuis Muyupampa, vous atteignez l’entrée du parc national, ce qui représente un total de 280 km depuis Santa Cruz. Cette route offre une alternative pour accéder au parc, en particulier pour ceux qui se trouvent dans la ville de Santa Cruz.

Ces deux itinéraires permettent aux visiteurs d’atteindre la Serranía del Iñao et de profiter de sa beauté naturelle, de sa biodiversité et de ses attractions touristiques. La combinaison de montagnes, de rivières, de lagunes et de la richesse culturelle des communautés locales fait du parc une destination spéciale pour ceux qui recherchent une expérience unique en Bolivie.

Conseils pour les visiteurs : préparation et sécurité

Lors de la planification de votre visite, il est important de prendre en compte le climat, l’altitude et l’emplacement éloigné du parc. Il est recommandé de porter des vêtements chauds et imperméables, de l’eau potable, de la nourriture et une carte du parc. N’oubliez pas de toujours respecter la nature et de suivre les règles du parc pour garantir une visite sûre et agréable.

Hébergement et services à proximité du parc

Il existe plusieurs hébergements à proximité du parc, allant des hôtels de luxe aux auberges plus économiques. Il y a aussi des restaurants et des magasins où vous pouvez vous approvisionner pour votre visite. Gardez à l’esprit que les services à l’intérieur du parc sont limités, il est donc recommandé de venir préparé.

À Monteagudo

  1. Hôtel Los Pinos : Un hôtel confortable au centre de Monteagudo, offrant des chambres confortables et des services de base pour les voyageurs.
  2. Auberge El Parador : Une auberge économique avec des chambres simples mais confortables, idéale pour les voyageurs au budget limité.
  3. Hébergement Casa Grande : Une option d’hébergement familial où les clients peuvent vivre l’hospitalité locale et l’ambiance chaleureuse.

À Villa Vaca Guzmán

  1. Auberge Villa Vaca Guzmán : Une petite auberge avec une ambiance calme et chaleureuse, située à proximité de la place principale de la localité.
  2. Hébergement La Casona : Un endroit charmant où les visiteurs peuvent profiter d’une atmosphère détendue et familiale.

À Muyupampa

  1. Hébergement Muyupampa : Un hébergement simple mais confortable, idéal pour ceux qui souhaitent être près du début de la Route du Che.
  2. Auberge Los Amigos : Un endroit accueillant et convivial où les voyageurs peuvent partager des expériences et profiter de l’hospitalité des hôtes.

Il est important de noter que l’offre d’hébergement dans ces localités peut varier, il est donc recommandé de réserver à l’avance, en particulier pendant la haute saison touristique. De plus, certains hébergements peuvent être plus basiques et rustiques en raison de l’emplacement éloigné de la région protégée. Cependant, ces options offrent l’opportunité de profiter d’un séjour authentique en contact avec la nature et la culture locale.

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