Table des matières
- 1 Introduction au Parc national Tunari
- 2 Géologie
- 3 Écologie et Biodiversité
- 4 Principales Attractions et Points d’Intérêt
- 5 Activités et Expériences
- 6 Informations Pratiques pour les Visiteurs
- 7 Impact Culturel et Socio-Économique
- 8 Recherche Scientifique et Éducation Environnementale
- 9 Menaces et Défis Actuels et Futurs
- 10 Galerie de Photos
Découvrez lors d’un voyage fascinant à travers le Parc national Tunari, la merveille naturelle située dans les incroyables Andes boliviennes. Avec ses imposants sommets montagneux, sa biodiversité surprenante et une histoire riche en culture, ce parc offre une expérience unique pour les amateurs d’aventure, les amoureux de la nature et les voyageurs avides de connaissances.
Introduction au Parc national Tunari
Emplacement géographique
Situé dans le nord-ouest du département de Cochabamba, en Bolivie. Avec la cordillère du Tunari comme caractéristique géographique la plus remarquable, ce parc offre une incroyable diversité de paysages, allant des hautes montagnes aux forêts luxuriantes en passant par de paisibles lagunes andines, englobant plusieurs provinces et municipalités de la région. Il est situé plus précisément dans les provinces d’Ayopaya, Quillacollo, Tapacarí, Cercado et Chapare.
Les municipalités impliquées dans le Parc national Tunari sont Independencia, Morochata, Tiquipaya, Quillacollo, Vinto, Colcapirhua, Sipe Sipe, Tapacarí, Cochabamba, Sacaba, Colomi et Villa Tunari. Ces municipalités font partie de la zone d’influence et de proximité du parc, étant une partie intégrante de l’écosystème et de la relation avec les communautés locales.
Coordonnées géographiques
Il se trouve dans les coordonnées géographiques approximatives du quadrant de référence. Ces coordonnées sont :
- Latitude Sud : 16° 54′ 17,1″ à 17° 33′ 26,6″
- Longitude Ouest : 66° 44′ 09,03″ à 65° 54′ 18,3″
Ces coordonnées délimitent l’emplacement géographique du parc, couvrant une étendue de territoire comprise dans ces plages de latitude et de longitude. Il est important de noter que les coordonnées fournies sont approximatives et peuvent légèrement varier selon les différentes sources ou systèmes de référence géographique.
Histoire et reconnaissance en tant que Parc National
Le Parc national Tunari a été officiellement créé le 28 juin 1979, oficalmente conocido con el nombre español "Parque Nacional Tunari" sur la base d’une base légale solide composée du Décret Suprême N° 6045, de la Loi 253 du 4 novembre 1963 et du Décret Suprême 15872 du 6 août 1978. Ces instruments légaux ont été fondamentaux pour la reconnaissance et l’établissement du parc en tant qu’aire protégée importante.
Par la suite, par le biais de la Loi 1262 du 13 septembre 1991, des extensions des limites du parc ont été réalisées. Cette mesure témoigne de l’engagement continu à protéger et préserver un plus grand territoire au sein du Parc national Tunari, dans le but de sauvegarder sa précieuse biodiversité et ses écosystèmes uniques.
Situé au cœur de la Bolivie, le parc s’étend sur environ 309 091 hectares, ce qui équivaut à environ 3 090 kilomètres carrés. Ses coordonnées géographiques vont de 65°55′ à 66°44′ de longitude ouest, et de 16°55′ à 17°34′ de latitude sud. Cette vaste étendue de terrain abrite une diversité remarquable de paysages et d’écosystèmes, en faisant un endroit unique et privilégié pour la conservation de la nature et une expérience enrichissante pour les visiteurs.
Objectifs du Parc
Il a été créé avec une série d’objectifs clairs à l’esprit. Parmi les principaux objectifs de sa création, on trouve :
- Protection des ressources en eau : le parc vise à sauvegarder et préserver les sources d’eau qui se trouvent sur son territoire. Cela inclut la protection des rivières, des ruisseaux et des lagunes, ainsi que la conservation des écosystèmes aquatiques qui dépendent de ces ressources.
- Conservation des zones forestières : le parc cherche à garantir la préservation des précieuses forêts qu’il abrite. Ces forêts jouent un rôle crucial dans la capture du carbone, la conservation de la biodiversité et la protection des sols. La conservation de ces zones forestières contribue à maintenir la santé de l’écosystème et son équilibre.
- Promotion des travaux de reboisement : il vise également à encourager le reboisement dans les zones touchées par les activités humaines ou les catastrophes naturelles. La plantation d’arbres indigènes et la restauration des zones dégradées sont des actions clés pour améliorer la santé des écosystèmes et maintenir la diversité biologique.
En ce qui concerne la catégorie de gestion, le Parc national Tunari a été désigné comme un "Parc National". Cette catégorie implique que la zone protégée revêt une grande importance pour la conservation de la nature et bénéficie de mesures spéciales de gestion et de protection. En tant que Parc National, l’objectif est de préserver les valeurs naturelles et culturelles de la région tout en permettant la visite et le plaisir des visiteurs sous des réglementations et des restrictions établies pour minimiser les impacts négatifs sur l’environnement naturel.
Superficie Totale Protégée
Selon la Loi de Création du parc, sa superficie a été établie à environ 300 000 hectares.
Cependant, les fichiers numériques du SIG (Système d’Information Géographique) peuvent fournir une mesure légèrement différente. Selon ces fichiers, la superficie protégée est d’environ 328 878 hectares.
Il est important de noter que les différences de mesures peuvent être dues à différentes méthodes de calcul ou à des mises à jour effectuées dans les informations géographiques au fil du temps. Dans tous les cas, ces deux chiffres reflètent l’étendue considérable du parc, qui est un espace protégé précieux pour la conservation de la biodiversité et la jouissance de la nature.
Géologie
Géomorphologie
Il fait partie de la province géomorphologique de la Cordillère Orientale en Bolivie. Géomorphologiquement, il est composé d’une variété de caractéristiques, notamment des montagnes, des collines et des plaines.
Le parc s’étend sur une large gamme d’altitudes, allant de 2 200 mètres au-dessus du niveau de la mer à 4 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette variation d’altitude contribue à la diversité des paysages et des écosystèmes présents dans le parc.
Il englobe à la fois la région des Vallées Sèches Mésotermiques et la Cordillère du Tunari. Ces zones représentent différentes zones de vie, chacune ayant ses propres caractéristiques écologiques et biologiques. La combinaison de zones montagneuses et de vallées inter-andines crée un environnement unique avec une grande biodiversité.
La région du parc est également importante en termes de ressources en eau. Avec un système de bassins versants, il fournit de l’eau pour les terres agricoles et alimente la ville de Cochabamba. La protection de ces ressources est essentielle pour maintenir la durabilité environnementale et l’approvisionnement en eau de la région environnante.
Hydrographie
Il fait partie du bassin versant du fleuve Amazonas, ce qui signifie qu’il est situé dans une région qui contribue au bassin hydrographique de l’Amazone. Le parc est composé de trois bassins principaux : les rivières Beni, Grande (également connue sous le nom de Guapay) et Sécure.
L’eau s’écoule à travers ces bassins et les micro-bassins de la Cordillère du Tunari, formant deux principaux versants. Le versant nord du parc alimente deux systèmes hydrographiques du bassin de l’Amazone. Ceux-ci sont les rivières Beni au nord-ouest et la rivière Mamoré au nord-est, par le biais de la rivière Chapare. Ces rivières sont des affluents importants du fleuve Amazone et jouent un rôle crucial dans le système hydrique de la région.
D’un autre côté, le versant sud du Parc national Tunari est composé des micro-bassins du versant sud. Ces micro-bassins alimentent la rivière Rocha et alimentent également les réservoirs souterrains des vallées par infiltration. La rivière Rocha est une rivière importante dans la région de Cochabamba, et son bassin est essentiel pour l’approvisionnement en eau des terres agricoles et de la ville de Cochabamba.
L’hydrographie du Tunari joue un rôle vital dans la fourniture d’eau et l’équilibre des écosystèmes à l’intérieur et à l’extérieur du parc. La conservation de ces bassins et la protection des ressources en eau sont d’une importance capitale pour maintenir la durabilité environnementale et le bien-être des communautés locales.
Climat
Il présente différentes caractéristiques climatiques en fonction de l’altitude et de la localisation géographique. Sur les versants, le climat est tempéré ou mésothermique, avec des niveaux de précipitations annuelles inférieurs à 600 mm. Cette zone correspond à la région des Vallées Sèches Interandines, où les températures sont généralement modérées.
En revanche, dans les zones montagneuses du parc, le climat est froid et humide. Ici, les précipitations annuelles moyennes atteignent environ 1 200 mm. Les températures dans ces zones ont tendance à être plus basses en raison de l’altitude et de l’influence de la Cordillère du Tunari.
Ces différences climatiques contribuent à la diversité des écosystèmes et des microclimats à l’intérieur du Parc national Tunari. Les vallées sèches interandines sont propices à la végétation adaptée à des conditions plus arides, tandis que les zones montagneuses abritent des forêts et d’autres écosystèmes plus humides.
Écologie et Biodiversité
Écorégions
Il englobe et est situé à l’intérieur de trois écorégions principales : la Puna Nordique, les Yungas et les Forêts Sèches Interandines.
La Puna Nordique est une écorégion caractérisée par son altitude élevée et son climat froid. Elle se trouve dans les zones les plus élevées de la cordillère des Andes et est composée de pâturages d’altitude et de végétation adaptée aux conditions extrêmes. Le parc contribue de manière significative à cette écorégion, couvrant environ 71 % de sa superficie totale. La conservation de ce secteur du parc revêt une grande importance pour la préservation des écosystèmes de la Puna Nordique.
Les Yungas, en revanche, sont une écorégion caractérisée par sa grande biodiversité et son climat humide. Elles se trouvent sur les versants orientaux des Andes et sont connues pour leurs forêts nuageuses et leur grande variété d’espèces végétales et animales. Bien qu’elle ait une superficie moins importante que la Puna Nordique, elle contribue toujours de manière significative à cette écorégion.
Les Forêts Sèches Interandines sont une écorégion située dans les zones les plus basses des Andes et caractérisée par un climat plus sec. Cette écorégion présente une végétation adaptée aux conditions semi-arides et une diversité d’espèces adaptées à la sécheresse. Elle joue également un rôle important dans la conservation de cette écorégion, contribuant à sa préservation et à sa protection.
Flore
À l’intérieur du parc, on peut identifier deux zones phytogéographiques distinctes dans la Cordillère du Tunari.
La première zone correspond aux versants, englobant les vallées et les montagnes semi-arides de la chaîne de montagnes. Dans cette zone, la végétation se caractérise par une strate arbustive xérophile, où l’on trouve des espèces telles que le molle (Schinus molle), le caroubier (Prosopis juliflora), l’acacia k’inhi (Acacia macracantha), le buddleia kishuara (Buddleja hypoleuca) et le baccharis thola (Baccharis dracunculifolia). Ces espèces sont adaptées aux conditions de sécheresse et aux températures élevées, ce qui leur permet de survivre dans des environnements semi-arides.
La deuxième zone phytogéographique se trouve dans les terres de l’étage Altoandino Semihúmedo, qui correspondent à la région de montagne du Parc Tunari. Dans cette zone, on peut observer des prairies sur les versants et des ceintures d’arbres et d’arbustes dans les zones plus basses. Parmi les espèces les plus représentatives figurent la kewiña (Polylepis besseri) et la kishuara de puna (Buddleja coriacea). La sous-espèce Polylepsis besseri subtusalbida, qui est exclusive de la Cordillère du Tunari et se trouve dans les bosquets de kewiña, est particulièrement remarquable. Ces arbres et arbustes contribuent à la formation d’un écosystème unique dans la région de montagne.
Faune
Le parc abrite diverses espèces de faune, notamment des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens. Jusqu’à présent, 30 espèces de mammifères, 163 espèces d’oiseaux, deux espèces de reptiles et deux espèces d’amphibiens ont été identifiées.
Parmi les oiseaux qui vivent dans les forêts de kewiña (Polylepis spp.) du parc, quatre espèces endémiques ont été enregistrées : l’Oreotrochilus adela, l’Aglaeactis pamela, l’Asthemes heterura et le Poospiza garlepi. Il est important de souligner que le Poospiza garlepi est en danger d’extinction. De plus, d’autres espèces vulnérables sont présentes, telles que le Sicalis luteocephala, le Saltator rufiventris, l’Oreomanes fraseri et le Diglossa carbonaria. On notera également la présence du Leptastenura yanacensis, une espèce à haute priorité pour la recherche et la conservation.
Importance écologique et conservation
Le parc joue un rôle crucial dans la conservation des écosystèmes de montagne, en tant que refuge important pour la faune et la flore menacées. Sa préservation est essentielle pour la soutenabilité environnementale de la région et pour le maintien de l’équilibre écologique.
Principales Attractions et Points d’Intérêt
Sommet du Cerro Tunari
Le sommet du Cerro Tunari, la montagne la plus haute de la Cordillère de Cochabamba, est l’une des principales attractions du parc. Il offre aux visiteurs une vue panoramique incroyable sur les environs et une expérience de randonnée inoubliable.
Lagunes Andines
Le parc abrite de nombreuses lagunes andines de haute montagne, toutes d’une beauté impressionnante. Chacune offre un paysage et une expérience uniques, depuis les eaux calmes et bleues jusqu’aux rives entourées de vie sauvage.
La Forêt de Puya Raimondii
Le Parc national Tunari abrite également l’une des forêts les plus rares au monde, la forêt de Puya Raimondii. Ces plantes endémiques, dont certaines peuvent atteindre une hauteur de 10 mètres, sont une vue impressionnante et une véritable merveille de la nature.
Activités et Expériences
Randonnée et Trekking
Il offre une variété de sentiers de randonnée et de trekking, de difficulté et de durée variables. Les sentiers mènent les visiteurs à travers divers paysages, des forêts denses aux sommets de montagnes et aux lagunes pittoresques.
Observation des Oiseaux
Grâce à sa riche biodiversité, le parc est un paradis pour les amateurs d’observation des oiseaux. Avec un peu de patience et de chance, les visiteurs peuvent apercevoir certaines des espèces les plus rares et les plus belles de Bolivie.
Photographie de Paysages
Pour les photographes, le parc est un rêve devenu réalité. Ses paysages impressionnants, sa faune sauvage et sa lumière unique offrent d’innombrables opportunités pour capturer des images incroyables.
Informations Pratiques pour les Visiteurs
Comment se Rendre au Parc national Tunari
Il est accessible depuis la ville de Cochabamba, située au centre de la Bolivie. Voici quelques options pour se rendre au parc :
- En voiture : depuis Cochabamba, vous pouvez emprunter la route vers le nord-ouest en direction des provinces d’Ayopaya, Quillacollo, Tapacarí, Cercado et Chapare, qui couvrent le parc. Assurez-vous d’avoir une carte à jour et de suivre les indications pour atteindre les différentes zones du parc que vous souhaitez visiter.
- En transport en commun : vous pouvez prendre un bus depuis Cochabamba jusqu’aux localités proches du Parc national Tunari, telles que Quetena Chico, Quetena Grande, Polques ou Huayllajara. Une fois dans ces localités, vous pourrez accéder au parc grâce à des services de transport locaux ou des randonnées, en fonction de l’emplacement exact que vous souhaitez explorer.
- Visites organisées : une autre option est de rejoindre une visite organisée depuis Cochabamba. Ces visites incluent généralement le transport depuis la ville jusqu’au parc, des guides touristiques et peuvent vous offrir une expérience plus confortable et complète.
N’oubliez pas de planifier votre voyage à l’avance, de vérifier les conditions des routes et de suivre les indications de sécurité. Il est également conseillé de consulter des informations à jour sur les itinéraires et les accès au parc, car ils peuvent être soumis à des modifications.
Meilleure Période pour Visiter
Le climat dans le Parc national Tunari varie au fil de l’année, mais en général, les mois les plus secs, de mai à septembre, sont considérés comme la meilleure période pour visiter. Cependant, chaque saison offre ses propres merveilles et expériences uniques.
Hébergements à proximité du Parc National
Il existe plusieurs options d’hébergement à proximité du parc, allant des hôtels de luxe aux campements rustiques. Il est recommandé de réserver à l’avance, surtout pendant la haute saison.
N° | Hébergement | Emplacement | Lits | Chambres | Prix en Bs |
---|---|---|---|---|---|
1 | Hostal Uturunku | Quetena Chico | 18 | 7 | 40 et 150 |
2 | Hostal Jaqueline | Quetena Chico | 27 | 6 | 40 et 120 |
3 | Hostal communautaire Volcán Licancabur | Quetena Grande | 8 | 8 | 50, 70 et 130 |
4 | Hostal Rumi Tambo | Quetena Grande | 6 | 22 | 35 et 80 |
5 | Centre Communautaire Polques (projet de la communauté de Quetena Grande) | Polques | — | — | 6 (67442484) |
6 | Hostal Efames | Polques | 22 | 4 | 35 |
7 | Hostal Árbol de Piedra | Huayllajara | 33 | 7 | 30 et 150 |
8 | Hostal Los Andes | Huayllajara | 34 | 6 | 30 à 35 |
9 | Hostal Rincón de Huayllajara | Huayllajara | 22 | 8 | 30, 40 et 130 |
10 | Hostal Cordillera | Huayllajara | 22 | 10 | 35, 40 et 130 |
11 | Hostal Luna Dorada | Huayllajara | 31 | 8 | 35, 110, 120 et 130 |
12 | Hostal Flamenco | Huayllajara | 24 | 4 | 30 |
13 | Hostal Altiplano | Huayllajara | 39 | 8 | 40 |
14 | Hostal Cristal | Huayllajara | 24 | 6 | 35 et 125 |
15 | Hostal Chururu | Laguna Colorada | 36 | 7 | 35 |
16 | Hostal Rosita | Laguna Colorada | 30 | 5 | 30 |
17 | Hostal Laguna Colorada | Laguna Colorada | 28 | 5 | 30 |
18 | Hostal Condori | Laguna Colorada | 30 | 7 | 30 |
Réglementations du parc et recommandations de sécurité
Le parc a plusieurs réglementations visant à protéger son écosystème fragile. Il est important que tous les visiteurs se renseignent sur ces réglementations et suivent les recommandations de sécurité pour garantir une visite sûre et respectueuse de l’environnement.
Impact Culturel et Socio-Économique
Relation avec les communautés locales
Il fait partie intégrante des communautés locales, dont beaucoup dépendent du parc pour leur subsistance et leur développement économique. La gestion du parc implique activement les communautés locales dans la prise de décisions et la mise en œuvre de programmes de conservation et de développement durable.
Contribution au tourisme et à l’économie locale
Le tourisme a généré des opportunités économiques pour les communautés locales. La présence des visiteurs a stimulé la création de services touristiques tels que l’hébergement, les restaurants et les guides touristiques, créant ainsi des emplois et contribuant à la croissance économique de la région.
Recherche Scientifique et Éducation Environnementale
Projets de recherche actuels et passés
Le Tunari a été le sujet de nombreux projets de recherche scientifique qui ont contribué à la connaissance et à la conservation de sa biodiversité. Ces projets couvrent des études sur la flore, la faune, l’hydrologie et le changement climatique, entre autres sujets.
Programmes d’éducation environnementale
Le parc promeut des programmes d’éducation environnementale à la fois pour les visiteurs et les communautés locales. Ces programmes visent à sensibiliser à l’importance de la conservation et à encourager des pratiques durables dans le tourisme et l’utilisation des ressources naturelles.
Menaces et Défis Actuels et Futurs
Changement Climatique
Le changement climatique représente une menace significative pour le parc et la région du Tunari. L’augmentation des températures, les schémas de précipitations modifiés et les événements climatiques extrêmes peuvent affecter les écosystèmes et la faune du parc, mettant en péril sa conservation à long terme.
Urbanisation et Développement
La croissance urbaine et le développement dans les zones environnantes du parc peuvent exercer une pression sur les ressources naturelles et les écosystèmes du Tunari. La déforestation, la pollution et la fragmentation de l’habitat sont des défis importants qui nécessitent une gestion appropriée pour atténuer leurs impacts.
Plans de Conservation et de Développement
Il existe des plans de conservation à long terme qui comprennent des mesures visant à protéger et à restaurer les écosystèmes, à promouvoir la participation communautaire et à renforcer la gestion du parc. Ces plans visent à assurer la durabilité du parc et de sa biodiversité pour les générations futures.
Initiatives de Durabilité et de Responsabilité Environnementale
Des initiatives sont en cours pour promouvoir la durabilité et la responsabilité environnementale dans le Parc national Tunari. Cela comprend la promotion de pratiques touristiques durables, la gestion adéquate des déchets et l’éducation environnementale pour les visiteurs et les communautés locales.